" je sais faire ma toilette, mais si personne ne me stimule, je ne la fais pas "
" il peut rester assis dans son fauteuil pendant des heures, sans rien faire "
" il peut convenir de l'intérêt ou de l'utilité de faire certaines tâches, mais ne les réalise plus "
" il ne prend plus l'initiative d'intervenir dans une conversation "
Pour bien comprendre
Après un AVC ou un TC, une difficulté neurologique empêche la personne de démarrer un mouvement, une parole, une action, etc. On parle d'apathie ou d'aspontanéité. Cela n'est en aucun cas une perte d'intérêt pour l'activité en question, ni une incapacité physique et encore moins un choix.
Quelques idées pour faciliter le quotidien
Aider à prendre conscience de la difficulté
- Échanger avec la personne sur cette difficulté spécifique et envisager avec elle des outils pour l'aider à lancer une action : planning journalier, hebdomadaire, alarmes...
Donner envie de se mettre en action
- Choisir avec la personne une activité qui soit significative et motivante pour elle.
- L'inviter à réaliser une activité précise et non pas lui proposer vaguement de faire quelque chose.
- Donner l'impulsion pour démarrer une activité : l'inciter à commencer une activité ou même débuter avec la personne la première étape pour qu'elle la poursuive ensuite seule.
- Éventuellement, rester présent durant l'activité (par exemple la toilette) afin de stimuler à chaque étape.
Inviter à participer
- Lors d'une conversation, interpeller la personne de manière à ce qu'elle prenne part à l'échange.
Adapter l'environnement professionnel
Au travail aussi, la personne aura besoin d'être accompagnée pour identifier une difficulté spécifique et trouver des outils pour réussir à se lancer.
Organiser sa mission
- Séquencer les tâches à réaliser et proposer des procédures simples écrites, avec possibilité de cocher lorsqu'une étape est achevée.
